Dès 1898, plusieurs notables et érudits niçois se réunissent autour du docteur Alexandre Barety, et notamment Henri Sappia, le créateur de la revue Nice Historique.
Ce groupement devient officiellement l'Acadèmia Nissarda le 19 mai 1904. Son ambition est la défense des parlers et des traditions du terroir, la conservation des richesses artistiques et la recherche historique. Elle reprend la revue Nice Historique, créée en 1898, dont le but est identique. Elle en fait son "organe officiel".
La principale condition pour être membre titulaire de cette société est la naissance depuis trois générations dans les limites de l'ancien comté de Nice. Certaines personnalités nées à l'extérieur peuvent être associées comme membres correspondants.
La publication trimestrielle de la revue constitue l'activité principale de l'association. Elle a également édité plusieurs ouvrages : la traduction du Nicaea Civitas de Pierre Gioffredo en 1954, Le pays de Nice et ses peintres au XIXe siècle en 1998, Le Port de Nice en 2004, Voyage pittoresque : gravures et lithographies dans le Comté de Nice en 2005, Dictionnaire de la langue niçoise de Jules Eynaudi et Louis Cappatti en 2009, La vie de la Noblesse niçoise : 1814-1860 en 2010, La "Nation hébraïque" de Nice : populations, institutitnos, moeurs : 1814-1860, La Photographie à Nice, Monaco et dans les Alpes-Maritimes au XIXe siècle, Autographes musicaux du XIXe siècle : l’album niçois du comte de Cessole par Robert Adelson en 2020, les conférences sur Le Sénat de Nice : cour souveraine des États de Savoie (1614-1678) et Femmes Niçoises : une histoire au féminin de l'Ancien régime à la Belle Époque.
Elle organise chaque année un cycle de cours de niçois (langue et chant), des conférences, des sorties et un banquet, le fameux past de l'An noù où les membres, les soci, se retrouvent entre Nissart.